L’Ecosse appelle à alléger la dette grecque
Nicola Sturgeon, Première ministre d’Ecosse, a appelé, jeudi 2 juillet à « ne pas empiler de l’austérité sur l’austérité » en Grèce et à procéder à un allègement de la dette d’Athènes. Elle est la première responsable gouvernementale à rompre les rangs en Europe. Ces déclarations rentrent en cohérence avec l’opposition de la responsable politique SNP aux mesures de restriction budgétaires prises par le gouvernement conservateur britannique.
S’exprimant dans The Guardian, Nicola Sturgeon a déclaré que les propositions actuelles présentées par la Troïka (FMI, BCE et Commission Européenne) « ressemblent trop à l’imposition de nouvelles mesures d’austérité économique qui ont si manifestement montré leur incapacité à résoudre les problèmes du pays ».
Lors des dernières élections générales, le SNP a défendu une plate-forme anti-austérité. Mais c’est la première fois que la leader du parti appuie aussi ouvertement la ligne du gouvernement dirigé par Alexis Tsipras et dominé par Syriza. Nicola Sturgeon a en effet rappelé que les conséquences d’un «Grexit» « porteraient atteinte à la crédibilité et à l’intégrité de la monnaie unique » et « pourraient aussi affaiblir l’Union européenne dans son ensemble ».
L’Écosse est la vraie amis des français. Les tenants du oui au référendum sont les vrais ennemis des Grecs.
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