Le métro de Londres à l’arrêt, une première en dix ans
Depuis mercredi 8 juillet au soir, et pour 24 heures, l’ensemble du réseau de métro est paralysé par la grève. L’ensemble des agents de conduite a cessé le travail pour protester contre les conditions de mise en place du service de nuit prévu à la rentrée prochaine. C’est le plus important arrêt de travail depuis plus de dix ans. Les précédentes grèves relevaient la plupart du temps du personnel des stations et non des conducteurs.
L’attitude de la direction est mise en cause. Les syndicats estiment qu’ils n’ont pas été écoutés alors que les dirigeants de Transports for London, qui gère le métro londonien (London Underground), évoquent deux offres successives de revalorisation des salaires. Finn Brennan, responsable pour Aslef (le syndicats des conducteurs) du métro, rétorque : « La responsabilité de cette grève et de l’arrêt de service qu’elle génère est entièrement de la responsabilité du management de London Underground. L’argent n’a jamais été la question principale. Pour nous, l’essentiel demeure que le changement puisse être négocié et non imposé, puis qu’il soit mis en oeuvre de manière équitable ».
Il faut relever qu’Aslef, principal moteur de la grève, a une réputation de syndicat modéré. Les trois autres organisations représentées au sein du personnel du métro ont également appelé à cesser le travail.
Par ailleurs, le réseau ferroviaire classique First Great Western est aussi touché par une grève de 48 heures.