Les Tories amplifient l’austérité
Le ministre des Finances Georges Osborne vient d’annoncer de nouvelles coupes budgétaires. Elles s’ajouteront aux 13 milliards de livres dont le détail sera dévoilé lors de la présentation du « budget d’urgence » du 8 juillet 2015.
La première mesure annoncée va achever la privatisation de la poste. George Osborne espère récupérer 1,5 milliards de livres en bradant les 30 % d’actions qui étaient encore en possession de l’Etat. Par ailleurs, des coupes systématiques à hauteur de 3 % vont être opérés dans les ministères « non protégés », et l’on constate rapidement que personne ne va y échapper.
Dans l’Education, à hauteur de 450 millions de livres, il s’agit de coupes dans les dépenses administratives et de réductions dans les « sixth-form colleges » (établissements spécialisés qui accueillent des élèves de 16 à 19 ans).
Dans la santé, le gouvernement reprend des subsides initialement accordées aux autorités locales à hauteur de 200 millions de livres. Dans le transport, les économies à hauteur de 545 millions de livres intègrent la vente de terrains près de la gare de King’s Cross à Londres. Les dotations aux gouvernements et communautés locales sont réduites de 230 millions supplémentaires. Business, innovation and skills, soit le soutien à l’activité économique, la saignée s’élève à 450 millions, des économies « pour gagner en efficacité ».
Au ministère de l’Intérieur, si les forces de police seraient épargnées, le budget est réduit de 30 millions de livres. Dans la Justice, il est amputé de 249 millions (dont 149 incluant des coupes dans les frais de voyages, les heures supplémentaires et les appels à des agences et consultants extérieurs).
Dans la défense, 500 millions (1,5% de réduction sur les coûts de fonctionnement); Affaires étrangères, 20 millions ; Energie et changement climatique, 70 millions ; Environnement, 83 millions ; Culture, médias et sport, 30 millions ; Travail et pensions, 105 millions ; Taxes, 80 millions ; Trésor, 7 millions ; Bureau du Cabinet, 17 millions.